Le 10.07.15, Joseph LEVODO, étudiant au Département des Génies Electrique et des Télécommunications de l’ENSP de Yaoundé, a soutenu son mémoire de fin d’études devant un jury à l’ENSP. Ses travaux de recherche se sont déroulés lors d’un stage académique de cinq (05) mois passé au CURES. Il s’est penché sur la problématique de la protection électrique dans les hôpitaux de district du Cameroun. |
L’étude a consisté à inspecter les différents moyens mis en œuvre pour la protection électrique dans nos hôpitaux de district, à relever les limites de ceux-ci en évoquant les risques électriques et à proposer des solutions d’amélioration.
Pour y parvenir, trois (03) descentes dans les hôpitaux de district de différentes régions du Cameroun ont été effectuées. Ces descentes ont permis de faire un recensement des différents dispositifs de protection et des équipements électriques utilisés dans ces hôpitaux, ainsi que la mesure des résistivités du sol et des résistances de mise à la terre.
A partir de ces données et à l’aide des différents algorithmes d’analyse, il en découle les résultats suivants : les hôpitaux de district du Cameroun ne disposent pas de dispositifs de protection contre les chocs électriques, les surtensions et les incendies ; ce qui expose les personnes aux risques d’électrocution, d’électrisation ou de fibrillation et les équipements aux risques de surtension ou de foudre. La plupart de ces hôpitaux de district ont pour régime de neutre, le régime TT, qui n’assure pas une continuité de service en cas d’apparition d’un défaut.
Pour remédier à cela, les dispositifs supplémentaires ont été dimensionnés afin d’optimiser la protection électrique dans ces hôpitaux et des solutions ont été proposées pour que ces hôpitaux puissent passer au régime de neutre IT qui garantit une continuité de service lors de l’apparition du premier défaut.