Du 20 au 24 novembre 2017 a été organisée au CURES la 4ème édition du séminaire international de formation sur la qualité, la sécurité et l’efficacité énergétique dans les domaines de l’industrie et du bâtiment. Ce séminaire fut organisé avec la collaboration de l’Ecole Nationale Supérieure Polytechnique de Yaoundé (ENSPY), l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL) et les entreprises ENERPLAN et LEGRAND.
Plusieurs professeurs d’université et professionnels du domaine de l’énergie ont tour à tour dispensé des enseignements aussi bien théoriques que pratiques. Il s’agit ainsi de 8 formateurs camerounais, suisse, malgache et sénégalais : Prof. Yves Perriard (EPFL) ; Prof. Pape Alioune NDIAYE(ESP Dakar) ; M. Rija Rakotozanakajy (Enerplan S.A) ; M. Dacmeta Ludovic (LeGrand) et des enseignants de l’ENSPY (Prof. Pierre Elé ; Prof. Benoît Ndzana; Dr. Paul Salomon NgohéEkam et Dr. Raïssa Onanena).
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25 doctorants, post-doctorants, ingénieurs et techniciens) du Cameroun et Gabon ont participé à cette formation qui s’est étendue sur plusieurs modules à savoir la sécurité électrique (Choc de la foudre, régime de neutre…); la fiabilité et qualité de l’énergie électrique (Qualité de l’énergie, sélectivité des protections…); les systèmes hybrides et couplage multi-sources (Énergie éolienne, Solaire, Batterie et Diesel) ; l’efficacité énergétique (Audit énergétique dans un hôpital de district) et les travaux pratiques en laboratoire. |
Pour ce qui est des travaux pratiques au labo, au-delà des TP habituellement présentés sur (1) la sélectivité des disjoncteurs et protection contre les tensions et (2) le schéma de liaison à la terre et protection contre les contacts électriques, le doctorant Aristide Tolok a fait une présentation sur la commande du banc de couplage des sources (fonctionnalité et démo). Un audit énergétique a été réalisé dans un hôpital de district situé à environ 50 km de Yaoundé et avait pour principal objectif de faire des mesures de la résistance de terre de l’appareil de radiologie de cet hôpital de district. Ces mesures ont révélé que la résistance de la prise de terre est très élevée par rapport à la valeur normalisée maximale. Ce qui conduit aux risques de détérioration et d'électrocution des équipements et des personnes. Des travaux de réhabilitation de l’hôpital étant en vue, les responsables comptent prendre en compte un nouveau dimensionnent de la prise de terre qui devra tenir compte des modifications possible dans l'installation. |