L’objectif principal a été de faire un diagnostic global de l’énergie disponible dans ces hôpitaux. Pour mener à bien les travaux, trois axes de recherche ont été définis : l'audit de la qualité de l’énergie électrique disponible ; l'audit de l’architecture et la protection des installations électriques et des personnes ; et l'audit de l’efficacité énergétique.
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Pour ce qui est de l'audit de la qualité de l’énergie électrique disponible, l'analyse des données recueillies grâce au PQ BOX 100 a présenté une redondance de creux de tension dans deux hôpitaux et des délestages d'une durée allant jusqu'à 07 heures. Un des hôpitaux présente un réel déficit en énergie électrique, et ne possède aucune source de secours en cas de délestage du fournisseur nationale. Par ailleurs, nous avons remarqué qu’un hôpital était quotidiennement sous-alimenté entre 18h00 et 22h00 (correspondant aux heures de pointes nationales). Or la facturation du kilowattheure par le fournisseur national est plus élevée à ces heures. conclusion: l’hôpital paie plus chère le kilowattheure aux heures où la qualité de l’énergie électrique est le plus déplorable. |
L'audit de l’architecture et la protection des installations électriques et des personnes a permis quant-à-lui de constater dans ces hôpitaux que lors de la conception du schéma électrique, la norme utilisée n’était pas une norme spécifique régissant l’alimentation électrique en milieu hospitalier. Il s’agissait plutôt d’une norme générale régissant l’alimentation électrique en basse tension. Ce choix de norme présente des limites pour la sécurité des équipements biomédicaux et des personnes. Dans un des hôpitaux en particulier, le tableau de répartition en mauvais état ne possède aucun dispositif de protection. Nous avons aussi pu constater des risques de bouclage du réseau. Car dans cet hôpital, le bâtiment comportant le bloc du Laboratoire avait deux lignes d’alimentation, mais le technicien ignorait l’existence de la deuxième ligne. Pour améliorer ces conditions inefficaces et à risques de travail, le CURES s’est défini un axe de recherche sur l’approche micro-réseau. |
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Pour ce qui est de l'audit de l’efficacité énergétique, l'équipe du CURES s'est servi d’une part des capteurs de température et d’humidité pour déterminer ( à travers les données recueillies) le gaspillage d’énergie électrique ; et d’autre part des enregistrements du PQ BOX 100 pour faire un challenge entre les consommations enregistrées et la courbe de charge obtenue après un bilan de puissance.